Au 1er mars commençait symboliquement la saison de reproduction "Atlas", et avec elle l'un des moyens protocolés les plus simple mais aussi les importants pour recenser les oiseaux : l'EPOC (plus d'infos et tuto de sasie sur NaturaList ICI).

Comparativement à 2021, la dynamique régionale reste plutôt stable puisqu'entre le 01 mars et le 30 avril, 2 516 EPOC de 5 min ont été réalisés contre 2 246 sur la même période l'an passé. Les dynamiques départemantales sont à l'inverse, complètement hétérogènes avec des départements qui ont vu leur nombre d'EPOC triplé tandis que d'autres ont vu ce chiffre divisé par plus de 3.

L'EPOC se voulant simple et peu chronophage, ce protocole de suivi est accessible à tous. Des centaines d'entre vous peuvent assurer au moins un point d'écoute de 5 min durant le printemps ! Par exemple, un dimanche matin depuis son domicile, à tout moment en attendant les transports en commun, durant sa pause repas, etc. Pour toutes ces raisons, le nombre de contributeurs ayant réalisé un EPOC est bien trop faible. En effet, seul 6% des contributeurs de mars et avril ont pris le temps de faire au moins un EPOC.

Quelques chiffres clés (tendance par rapport à 2021 : ↗ ↗ ↘ ↘ )

• En BFC, ce sont plus de 25 000 données qui ont été récoltées à l'aide d'un protocole sans contraintes !

• Détail des chiffres clés par départements

• En BFC, 2 516 EPOC ont été réalisés entre mars et avril 2022 (carte évolutive en temps réel disponible ICI). La carte de répartition des EPOC montre une grande hétérogénéité avec des secteurs sous voir non prospectés comme la haute chaine du jura ou encore l'ouest de la Saône-et-Loire.

Gardons en tête que l'objet de l'EPOC est la quantification des Oiseaux Communs. Afin d'être représentatifs tous les habitats doivent être recensés, des plus banals (plaines cultivées, villes, villages...) aux bords d'étangs, bocages et forêts les plus riches et ce sur l'ensemble de la région.